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Philip K. Dick – Ubik

‘Est-ce qu’un étranger n’est pas à l’affût de vos pensées? Etes-vous vraiment seul? Cela concernait les télépathes… mais il y avait aussi les nauséeuses causes de souci dues aux précognitifs. Vos actes sont-ils prédits par quelqu’un que vous n’avez jamais rencontré? Quelqu’un que vous ne tiendriez pas à connaître ni à inviter chez vous? Mettez fin à votre anxiété; contactez le plus proche organisme de protection qui vous fera savoir si vous êtes ou non victime d’intrusions psychiques interdites et qui, sur vos instructions, les neutralisera – ceci pour un prix modéré.’

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Laure Adler – Marguerite Duras

‘Pour elle, un enfant, c’était un inventeur de mondes, un bricoleur de l’univers, un être qui peut s’égaler à Dieu, un philosophe qui pose les vraies questions, un innocent proche de la vérité qui remet en cause le manège grimaçant des adultes. Les enfants sont légion dans l’oeuvre de Marguerite Duras. Génial comme Ernesto qui sait tout avant qu’on lui apprenne ; solitaire et rieur comme le petit garçon de L’été 80 qui arpente le sable gris; fraudeur comme le petit musicien de Moderato qui n’aime pas l’harmonie des gammes ; tendre et tourmenté comme le garçon aux cheveux ensoleillés des Petits chevaux de Tarquinia. Eternels vagabonds, ils incarnent toujours la liberté et la vérité. Il suffit de les écouter parler alors qu’on leur enjoint sans cesse de se taire. C’est l’enfant qui a raison chez Duras. Chez elle, les enfants et les femmes sont des fous, des prophètes de vérité.’

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Marcel Aymé – La Vouivre

‘Derrière la vipère apparut une fille jeune, d’un corps robuste, d’une démarche fière. Vêtue d’une robe de lin blanc arrêtée au bas du genou, elle allait pieds nus et bras nus, la taille cambrée, à grands pas. Son profil bronzé avait un relief et une beauté un peu mâles. Sur ses cheveux très noirs relevés en couronne, était posée une double torsade en argent, figurant un mince serpent dont la tête, dressée, tenait en sa mâchoire une grosse pierre ovale, d’un rouge limpide. D’après les portraits qu’on lui en avait tracés et qu’il avait crus jusqu’alors de fantaisie, Arsène reconnut la Vouivre.’

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Luke Rathborne – L.A.

“I don’t believe in jesus,
but I believe in that strange place
when waking from a Dream
when your eyes open, onto the ceiling
that moment before it’s even a ceiling at all,
but just a daze of colours and white
and light and armour and sound”

From Jesus by Luke Rathborne.

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J. D. Salinger – Franny & Zooey

‘Je ne plaisante pas du tout, Zooey, dit Franny en parlant aux souliers de son frère. Et tu me feras plaisir en t’asseyant. Chaque fois que les choses se gâtent ici, je remarque toujours que ça vient exactement de l’endroit où tu es allongé. Et il n’y a que toi qui t’y mets. Allez, assieds-toi s’il te plaît.’

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Leo Perutz – Le Cavalier suédois

‘They had spent the day in hiding, but now that darkness had fallen they were making their way through a sparse pine forest. Both had good reason to steer clear of people and remain unobserved. One was a vagabond and thief who had cheated the gallows, the other a deserter.’

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Horace Walpole – Le Château d’Otrante

‘Manfred, prince of Otranto, had one son and one daughter: the latter, a most beautiful virgin, aged eighteen, was called Matilda. Conrad, the son, was three years younger, a homely youth, sickly, and of no promising disposition; yet he was the darling of his father, who never showed any symptoms of affection to Matilda.’

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Mary Webb – Sarn

‘I make no doubt that if any read this book it will seem strange to them that a farm woman should look at the things about her in this wise, and indeed it is not many do. But when you dwell in a house you mislike, you will look out of window a deal more than those that are content with their dwelling. So I, finding my own person and my own life not to my mind, took my pleasure where I could. There were things I waited for as a wench waits for her sweetheart at her edge of the forest.’

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Leo Perutz – Le Maître du Jugement dernier

‘L’étonnement et la surprise s’emparèrent de moi en pensant au hasard qui m’avait fait venir dans cette maison précisément ce jour-là, à cette heure: j’avais répondu à l’appel du destin. Non! Ce n’était pas un effet du hasard. C’est le destin qui en avait décidé ainsi, car il existe des lois immuables auxquelles nous devons nous soumettre.’

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